Film

Environ 30 min

Approche sensible de la culture et de la nature, avec l’implication des usagers du GEM

Nous vous proposons de découvrir le projet filmique du Groupe d’Entraide Mutuelle de Sarre-Union.
Exploration du monde environnant, de la lecture et de l’outil caméra, À l’air libre est un projet qui rend
acteur des personnes vulnérables, tout en tentant de poser un regard différent sur la question du handicap
psychologique.
Ce projet a été l’occasion d’un échange et d’un partenariat entre plusieurs acteurs du territoire : le Gem
Renaître de Sarre Union, l’association La Grange aux Paysage et la Bibliothèque d’Alsace site de Sarre
Union,

À l’origine
Le point de départ du projet filmique en atelier est l’ouvrage « Une année dans les bois », découvert à
l’occasion du temps fort Facile à lire, organisé par la bibliothèque d’Alsace sur le site de Sarre Union.
Différentes sorties ont ponctué les ateliers en forêt, au fil de l’eau, au bord de l’étang, rendus possibles
avec la participation de Gilles Evrard de la Grange.

Le projet
Le tournage de ce court-métrage a eu lieu dans le jardin de Jessica, partenaire maraîchère à Schopperten.
Pour cela, les adhérents se sont laissés filmer et ils ont réalisé certaines séquences avec du matériel
professionnel ou avec leurs téléphones portables.

La suite
Une projection en avant-première a pu avoir lieu pour la fête de l’automne à la Grange, le 9 octobre.
Une projection à eu lieu au Chateau des Rohan de Saverne à l’occasion de la semaine de la santé mentale ainsi que le 8 décembre à l’occasion des ateliers du rétablissement à Nancy, manifestation organisée chaque année par le Crepshy.

Atelier vidéo, poésie et nature

« Promenade au fil de l’eau, paysages, marécages, lumière naissante du jour, couché de soleil, l’envol d’un papillon, rien n’échappe à nos poètes en herbe » Image capturées, une histoire racontée et la naissance d’un film qui sera présenté lors de la semaine de la santé mentale en octobre salle Marie-Antoinette au château des Rohan à Saverne.

Pourquoi gagnerions nous à nous laisser emporter par la poésie, alors que nous sommes trop souvent distraits par les voleurs d’attention, comme les usages numériques ?

La force de s’élever, de se construire soi-même

  • Communiquer avec le monde sensible 

« La force poétique va chercher en nous, grâce à ses mots, ces nombreuses zones de sensibilité qui nous habitent et qu’on active que très rarement » note Jean-Joseph Julaud dans Grand bien vous fasse.

Christilla Pellé Douël précise : « par essence, la poésie est un moyen de s’élever car elle permet de toucher ce que nous avons de plus sensible en nous, elle est un outil de développement personnel ». 

La poésie nous remet en contact avec ce qu’il y a de plus sensible dans l’existence en stimulant notre inconscient, dans lequel la sensibilité s’éprouve. C’est un moyen d’atteindre ce qu’il y a de plus vrai, de plus sensible en soi en mettant du sens sur certains mots. On trouve, dans la poésie des choses, des réponses que nous ne saurions pas exprimer de manière spontanée. Et si ça nous touche autant, c’est parce que la poésie fait appel à l’imaginaire et met subitement en suspens la partie rationnelle de notre cerveau.

  • La poésie est une méditation créatrice 

C’est l’aptitude à penser, éprouver l’émotion quelle qu’elle soit, de l’amplifier ou de la révéler. Comme le souligne Pascale Senk (Journaliste spécialisée en psychologie, auteure, conférencière et animatrice d’ateliers d’écriture), « la poésie est une forme de ‘création intérieure’ : on ajoute de soi-même dans ce qu’on est en train d’écrire ou de lire. Le poète est donc un méditant qui capte, observe et s’ouvre au réel. C’est une pratique de la conscience par laquelle on est capable de se réapproprier le réel et de s’en libérer tout à la fois ». 

Ainsi, c’est une méditation créatrice car la poésie intensifie la capacité de méditation, elle a le don de raccorder une émotion présente à une émotion passée. Lire, écrire la poésie, c’est travailler avec le poète et le monde sensible.